Ordre
du jour :
-
Suivi des travaux préparatoires à la mise en place de
la croix du Thoron,
-
Assemblée générale annuelle,
-
Adéquation entre possibilités et moyens,
-
Anomalies et dangers du SCoT,
-
Circulation autour du lac, transports collectifs,
-
Recours ISL, autres alertes.
Suivi des travaux préparatoires à la mise en place de la croix du Thoron :
Les
travaux incombant aux élèves menuisiers du lycée
professionnel ECA étant terminés depuis le 15 juin, il
reste à réaliser :
- le jointoiement des pierres du piédestal sur le socle et entre elles,
- l'approvisionnement de la broche de fixation et sa mise en place,
- le remplissage de la cavité du piédestal selon la proposition d’horizontalité du plan de remplissage à un niveau intermédiaire entre les niveaux de chaque moitié de piédestal pour exécuter les équerres sans dévers, - le forgeage d'équerres avec extrémités supérieures en « queue de carpe » et perçages à des niveaux différents pour éviter d’affaiblir le fût, ce que des tire-fonds au même niveau risqueraient de provoquer,
- l'application d'une 2ème couche protectrice d’imprégnation avant pose de la croix,
- l'érection de la croix selon l'orientation retenue par le Maire, étant logique de considérer que l'on devrait avoir des angles de vision identiques des bras, aussi bien à partir de la D 909a que du chemin des Granges.
- la fixation des équerres sur le remplissage du piédestal, une fois arrêté ce choix de l’orientation de la croix,
- la liaison des équerres avec la croix.
- le jointoiement des pierres du piédestal sur le socle et entre elles,
- l'approvisionnement de la broche de fixation et sa mise en place,
- le remplissage de la cavité du piédestal selon la proposition d’horizontalité du plan de remplissage à un niveau intermédiaire entre les niveaux de chaque moitié de piédestal pour exécuter les équerres sans dévers, - le forgeage d'équerres avec extrémités supérieures en « queue de carpe » et perçages à des niveaux différents pour éviter d’affaiblir le fût, ce que des tire-fonds au même niveau risqueraient de provoquer,
- l'application d'une 2ème couche protectrice d’imprégnation avant pose de la croix,
- l'érection de la croix selon l'orientation retenue par le Maire, étant logique de considérer que l'on devrait avoir des angles de vision identiques des bras, aussi bien à partir de la D 909a que du chemin des Granges.
- la fixation des équerres sur le remplissage du piédestal, une fois arrêté ce choix de l’orientation de la croix,
- la liaison des équerres avec la croix.
Sous réserve d'un enchaînement sans contretemps de ces diverses tâches, nous espérons toujours qu'il serait possible de procéder à l'inauguration officielle le samedi 21 septembre prochain ; date à laquelle l’Évêque d'Annecy serait disponible.
Assemblée générale annuelle :
Divers
dossiers n'étant pas encore finalisés, contrairement à
la tradition d'organiser l'assemblée générale
dans la première quinzaine du mois d'août, il a été
décidé de reporter aux vacances scolaires de
Toussaint la tenue de notre Assemblée générale.
C'est
donc entre le 26 octobre et le 6 novembre et en fonction de la
disponibilité d'une salle de réunion que se tiendra
cette assemblée.
D'ici
là bonnes vacances à tous et que ceux qui souhaitent
s'engager à nos côtés pour réfléchir
et proposer dans les domaines touchant à l'environnement, la
préservation du patrimoine et la qualité de vie locale,
n'hésitent pas à nous faire parvenir leur demande de
candidature.
Adéquation entre possibilités et moyens de l'ADEPT :
Les administrateurs soulignent à
nouveau, devant la multiplicité des questions à traiter
et les nombreuses rencontres, réunions et déplacements
que cela implique, la difficulté qu'ils éprouvent à
suivre tous les sujets.
La bonne volonté, la
motivation de tous, sont présentes mais c'est souvent le temps
qui manque pour se livrer à une étude approfondie des
dossiers.
Sans accroissement de ses moyens
humains, l'ADEPT va donc devoir être plus sélective.
Anomalies
et dangers du SCoT :
Dans
son préambule, le SCoT du bassin annécien notait
pour la région : « une croissance
démographique, une densité
de population, et une urbanisation bien supérieures à
la moyenne nationale ».
Ces termes de croissance, densification, urbanisation sont centraux
dans le SCoT.
Pourquoi
une telle croissance ? Un développement de la vie
économique dans la cluse du lac est-il programmé ?
Cherche-t-on à devenir une « banlieue
résidentielle » de la région
genevoise ?
Ce
développement de l'habitat
ne peut qu'aboutir à plus de voitures, de parkings, de
trafic pendulaire, sur un réseau routier non adapté du
fait de transports collectifs restés quasi-inchangés
depuis 20 ans.
L'économie annécienne
dépend beaucoup du tourisme. Quel va être son futur dans
ce scénario ?
La
vision de la Rive Est en ces chaudes journées de juillet, où
les cyclistes en nombre croissant côtoient les voitures elles
aussi en forte augmentation et les camions qui n'hésitent plus
à emprunter la 909A élargie, laisse présager le
pire.
Pour Talloires, envisager la
construction d'une centaine de nouveaux logements, en rien justifiée
par la croissance économique de la commune, ne pourra que
porter atteinte à son patrimoine paysager, à
l'exceptionnelle qualité de son cadre naturel et, par voie de
conséquence, affaiblir inexorablement son potentiel
touristique ; sans compter que, si le développement de la
commune implique quelques constructions nouvelles, sans réflexion
urbanistique poussée cela n'a aucun sens. C'est déjà
ce qui a fait défaut à Perroix. Pour le Bourg
intra-muros, l'étroitesse des rues et les possibilités
de stationnement très limitées restreignent les
possibilités d'urbanisation. L'objectif doit demeurer ce qui
avait fait la renommée de Talloires : la qualité
et non se diriger vers la « quantité » !
Est-il sage et responsable
d'aller vers plus de pollution sonore, plus d'embouteillages, alors
que la principale recherche d'une majorité de touristes est
d'avoir, avec la beauté d'un paysage, le calme et une
revivifiante tranquillité. Malgré toutes les bonnes
intentions citées dans le SCoT, cette urbanisation, programmée
dans un document qui nous engage pour les décennies à
venir, ne pourra que conduire à une perte progressive des
atouts naturels du lac d'Annecy.
Une rencontre sera demandée
début septembre au Président du SCoT du Bassin
Annécien, Monsieur Antoine de Menthon, afin de lui faire part
de nos inquiétudes.
Circulation
autour du lac, transports collectifs :
Le DOO, (Document d’Orientation
et d'Objectifs) partie réglementaire du SCoT, a été
présenté le 26 juin dernier à Faverges par son
président, Antoine de Menthon.
A la question posée par
la présidente de l'ADEPT, à savoir si une étude
préalable de faisabilité pour un tram-train sur la rive
Ouest, avait été mandatée en parallèle à
celle en cours pour un bus en site propre, Monsieur de Menthon a
répondu qu'un tel transport en commun n'était pas
envisageable pour la cluse du lac en raison d'une population
insuffisante ; un tram train n’étant rentable qu'à
partir de 500 000 habitants ! Et pourtant des exemples existent
en France avec des populations bien inférieures à ce
nombre.
Ayant eu connaissance du texte
du SCoT avant sa version définitive, nous avons constaté
que tous les passages concernant le ferroviaire et une étude
de faisabilité pour un tram-train avaient été
supprimés de la version définitive.
Les décideurs du bassin
annécien, passant outre les problèmes de transport
majeurs pour la population et le tourisme, passant outre les
problèmes de pollution atmosphérique qui ne sont pas
loin de rivaliser avec ceux de la capitale de l'Isère,
auraient-ils choisi, à priori, d'éliminer pour notre
cluse, le moyen de transport le plus performant, le plus économique
à long terme, le moins polluant, pour favoriser une fois
encore les transports routiers en bord de lac ? Cherchons
l'erreur... !
Recours ISL, autres alertes :
Un
permis modificatif a été déposé en mairie
par la société ISL.
Nous n'avons à ce jour ni notification ni connaissance d'un affichage sur le terrain.
Nous avons par ailleurs été choqués d'une nouvelle atteinte au patrimoine de Talloires. Après les lavoirs de Balmette disparus du paysage, celui de Perroix camouflé derrière les voitures en stationnement, c'est le vieux village d'Angon, avec le bief et son site inscrit qui relie le cours du Nant d'Oy à la roue à aubes de la scierie qui subit à son tour les outrages d'une nouvelle aire de stationnement. Ce bief était jusque-là en bon état et son histoire est liée à celle de l'abbaye ; c'est donc un "petit patrimoine" intéressant qu'il importe absolument de préserver.
Nous n'avons à ce jour ni notification ni connaissance d'un affichage sur le terrain.
Nous avons par ailleurs été choqués d'une nouvelle atteinte au patrimoine de Talloires. Après les lavoirs de Balmette disparus du paysage, celui de Perroix camouflé derrière les voitures en stationnement, c'est le vieux village d'Angon, avec le bief et son site inscrit qui relie le cours du Nant d'Oy à la roue à aubes de la scierie qui subit à son tour les outrages d'une nouvelle aire de stationnement. Ce bief était jusque-là en bon état et son histoire est liée à celle de l'abbaye ; c'est donc un "petit patrimoine" intéressant qu'il importe absolument de préserver.
Il
en va de même du "Prieuré"
d'Angon pour qui les panneaux publicitaires d'un promoteur promettent
une mise en coupe réglée. Ce prieuré
constitue pourtant un patrimoine
historique de réelle valeur d'autant plus précieux que,
localement, à peu près tout le patrimoine lié à
l'Abbaye de Talloires a été vandalisé depuis le
début du XXème siècle, hormis l'abbaye
elle-même... mais qui chez nos « responsables »
se soucie encore de nos racines, de notre histoire, de notre
patrimoine ; c'est à dire de ce qui est notre véritable
« culture » !
Prochaines
réunions :
Aucune
date n'a été fixée. Toutefois, si l'actualité
l'exige, des réunions informelles seront organisées et,
pour tout sujet d'importance, un petit compte-rendu sera mis en
ligne.
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