05 novembre 2012

Avis de l’ADEPT déposé à la Mairie en juillet 2012 en tant que “personne associée” à l’élaboration du PLU


ANALYSE ET REMARQUES DE L’ADEPT, ASSOCIATION DE DÉFENSE DE L'ENVIRONNEMENT DE TALLOIRES, concernant le projet de NOUVEAU PLU soumis POUR AVIS en tant que personne publique associée.
Restons un « Territoire à part »
RAPPEL :

Le 19 février 2011, Monsieur R. Trouiller, Commissaire Enquêteur mandaté pour donner son avis sur l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme (PLU) présenté par la Commune de Talloires, écrivait en début de sa longue analyse finale :
    « La commune de Talloires constitue une individualité forte dans le domaine de la combe du lac   d’Annecy, à la fois par son histoire et par son site    (…) »
   «  Le bourg proprement dit se situe en bordure du lac, mais de nombreuses implantations s’étagent sur les pentes de la montagne  (…)  »
   «  Ces particularités font qu’une grande attention doit être portée au développement du village afin de lui garder son caractère spécifique  (…) »
   « Au cours des dernières décennies, de nombreuses constructions se sont édifiées, parfois en des lieux ayant un impact notable, ou dans un style non en harmonie avec le site et l’habitat traditionnel. Il est apparu qu’il convenait de réglementer les constructions. C’était le but des premiers règlements  d’occupation des sols. Mais, au fil des années, il a fallu adapter les règlements pour tenir compte de l’évolution (…) prenant en compte l’environnement au sens large, et non plus seulement l’occupation des sols. »

Suivait alors, de la part du Commissaire Enquêteur, une longue analyse sur les différents aspects techniques pris en compte ou au contraire oubliés dans l’élaboration de ce PLU 2011 ce qui, en définitive, l’amenait à émettre le 15 février 2011 un avis défavorable au projet présenté.

Ce qu’il faut retenir de ces quelques lignes de présentation, c’est le bien fondé du constat de ce que représente Talloires ; c'est à dire d'être une commune qui a la grande chance de posséder à la fois « la richesse d’un site et d’une Histoire. »

On connaît la suite. Un an plus tard, un nouveau projet est présenté mais, en attendant son adoption, que dire de l’hypothétique harmonie des constructions actuelles ou en projet dans le respect « du site et de l’habitat traditionnel » dont il est question plus haut ?

Restons un « Territoire à part » et faisons vivre le mieux possible cette richesse !

Nota : les analyses et remarques qui suivent ont pour but de développer la position de l’ADEPT et de justifier l'avis qui en découle ; après nous être demandé toutefois à quel point de nouveaux écrits de notre part étaient bien nécessaires, tellement il nous semblait que ce nouveau PLU n'était qu'une pâle reprise du précédent pour lequel nous avions déjà fourni un avis détaillé.

Pour bien se repositionner dans le cadre de l'actuelle procédure de concertation et en se plaçant au tout début des échanges, en fin de la réunion publique d'information du 21 mars 2012, il y a lieu de souligner la réprobation quasi-unanime des présents concernant la réalisation récente d'une maison, toute en longueur, avec son toit gris et son orientation différente des autres, sur les coteaux des Granges.
L'intensité de cette réprobation, qui n'était pas seulement due à « une personne » comme porté au compte-rendu de la Commune, a été telle qu'elle a occulté tout débat de fond sur le PLU.
Elle voulait probablement exprimer une attente très importante des habitants de voir la richesse paysagère du site et des éléments qui la composent, mieux prises en compte dans les objectifs de ce nouveau PLU.
A l'évidence le Conseil Municipal envisagerait plutôt la réalisation d'un cahier de recommandations architecturales faisant ainsi la preuve d'une incapacité à élaborer une politique plus innovatrice mais aussi plus contraignante en la matière, ou alors il refuserait de tenir compte de l'avis de la population pour s'orienter vers une vision fort différente du développement du site, prenant ainsi le risque de détruire à jamais ce qui a fait la renommée de la commune.

Au cours de cette même réunion, il a été annoncé que la grande majorité des hôtels étaient en vente (sans succès à ce jour) du fait de trop lourds investissements à réaliser obligatoirement d'ici à 2015.

C'est également en 2015 qu'il faudra vérifier si ce nouveau PLU n'empêchera pas d'atteindre les objectifs (aujourd'hui non totalement définis) du SCOT.

On peut donc s'étonner que ce PLU fasse abstraction d'éléments qui n'ont été que partiellement repris dans le bilan de la concertation complémentaire et qui, de par le devenir incertain de l'hôtellerie à Talloires, de par la nécessité de compatibilité avec les futures règles des DTA ou du SCOT risquent de rendre certaines options retenues pour le Bourg, pour Angon, pour le plateau des Granges, inapplicables.

La conclusion :  ce PLU ne vient-il pas trop tôt … à moins qu'il n'arrive trop tard, maintenant que bien des dégâts irréversibles ont eu lieu !
Un PLU intermédiaire, dans l'attente d'un futur PLU plus développé, plus réfléchi, moins expéditif, limité à la seule nécessité de supprimer le mitage serait, nous semble-t-il, plus conforme à l'intérêt général. Il aurait au moins pris en compte ce qu'écrivait Monsieur Trouiller dans sa conclusion :
« je ne pense pas que cela puisse être réalisé à court terme. Je pense au contraire qu'il faut s'accorder un temps de réflexion ».

Pour démontrer la faisabilité du PLU présenté sans risquer de dégradation irrémédiable du site, au moins trois études complémentaires auraient dû être menées :
            - sur l'environnement,
      - sur le désenclavement,
      - sur son financement.

Environnement :
      - pollution sonore :
Quelles seront les dispositions prises pour réduire la pollution sonore déjà induite par les engins motorisés (autos, motos, bateaux … ) ; bruits amplifiés par le phénomène d'écho des montagnes environnantes et prenant en compte la résonance liée à l'augmentation des surfaces bétonnées et du macadam ?

La pièce n° 2 du dossier de PLU indique, page 65 que la RD 909a est classée bruyante mais aucune action n’est envisagée pour réduire le bruit émis par les véhicules telle que, par exemple la vitesse autorisée qui pourrait être limitée à 70 km/ h entre Les Granges et Echarvines, des contrôles automatiques de vitesses ainsi que de niveaux sonores (notamment pour les motos) du fait de niveaux élevés ressentis bien au-delà de 1000 m de la RD, le bruit se répercutant sur tout le coteau.

Concernant la pièce n° 8 : classement sonore de la RD 909a en catégorie 3 à 4, le PLU se borne, au constat des niveaux sonores actuels, à ne recommander que l’isolation phonique des habitats alors que, dans le cadre de la défense de l’environnement, il faut préconiser des actions plus larges pour réduire le bruit « à la source ». Avoir le calme chez soi est une chose mais pouvoir aussi l’apprécier en se promenant tout simplement dans la nature ne représente pas une demande excessive. Une des priorités pour chacun d'entre nous, où que nous nous trouvions, restant la tranquillité quotidienne !

    - pollution des eaux :
Quelles seront les dispositions prises pour réduire la pollution des eaux et particulièrement du lac suite à l'utilisation des phosphates pour les routes, aux hydrocarbures, etc … pollutions déjà constatées, par exemple, avec la destruction des œufs de poissons et donc le risque de leur disparition ?

    - pollution de l'air :
La pièce n° 2 du dossier de PLU propose, page 145, de « réduire l’effet de serre des transports ».
Afin que cette phrase ne reste pas qu’un « vœu pieu », il y a lieu de rappeler que nous devons réduire les gaz à effet de serre dus aux transports de 20 % d'ici à 2020.
Compte tenu de l’accroissement de population, donc des déplacements, envisagé par le PLU, il est IMPÉRATIF de préconiser des solutions pour réduire le trafic, contrairement à l’évolution actuelle sans mesure que chacun peut constater. Avec une croissance démographique pouvant atteindre 2% par an, la croissance des déplacements serait proche de 50% en 20 ans !
Quelles seront les dispositions prises pour limiter aussi les effets des gaz liés aux émissions dues au chauffage des habitations en prenant en compte la spécificité que représentent les masses humides et encaissées du site ?

Désenclavement :
Quelles seront les dispositions prises pour que le réseau routier puisse absorber le flux déjà en forte augmentation qui ne pourra qu'être accentué par le nombre supplémentaire d'habitants à Talloires et par ceux qui s'installent autour du lac, sans parler de l'accroissement du trafic de transit ?
Ceci implique la nécessité d'une concertation accrue avec les communes de la rive Ouest pour très rapidement instaurer des transports en commun attractifs à même de réduire l'énorme partie du transit des pendulaires du sud du lac vers l'agglomération d'Annecy et retour qui empruntent notre rive.

Financement :
Quelles seront les incidences financières de ce nouveau PLU tant au niveau local que pour toutes les structures appelées à intervenir pour la réalisation des équipements nécessaires (captage, pompage  et traitement des eaux, mise en souterrain des lignes électriques, collecte des ordures ménagères, parkings d'accueil, agrandissement du cimetière (encore « oublié » dans la liste des emplacements réservés) sans parler d'un besoin d'effectifs supplémentaires locaux et territoriaux.
Ces budgets prévisionnels, établis sur la durée de vie de ce nouveau PLU sont d'autant plus nécessaires qu'ils s'inscrivent dans une période de surendettement global de l’État et de ses structures annexes.

Mais, au-delà de ces remarques, ce PLU est-il bien un NOUVEAU PLU et en quoi pourrait-il être considéré comme MEILLEUR que le précédent ?

Il manque en effet toujours cruellement de cohérence et d'imagination et, au lieu de reprendre une par une les observations de la précédente enquête publique et de corriger celles ayant entraîné un avis négatif de la part du Commissaire Enquêteur afin de parvenir à un ensemble fédérateur, cette nouvelle rédaction a plutôt cherché à esquiver, à gommer tout ce qui pouvait fâcher au risque de ne rien solutionner et de multiplier les contradictions entre ce qui est souhaité dans le cadre du PADD (souhaits que beaucoup partagent) et ce qu'il est envisagé de faire pour y arriver.

Il est en quelque sorte regrettable d'avoir oublié que le PLU devait être le moyen d'atteindre les objectifs fixés par le PADD !

A l'analyse, ce PLU comporte trop de « copier-coller », trop de place laissée à l'aléatoire, trop de contradictions. Même les orientations d'aménagement ne sont qu'un bel habillage puisque, lors de leur mise en œuvre, il est seulement demandé d'en « respecter l'esprit » sans la moindre obligation de « les suivre à la lettre » et que dire des « croquis d'ambiance » d'accompagnement qui ne sont, sans plus, que de belles images publicitaires !

Une démarche courageuse aurait été, plutôt que de rafistoler, de tout remettre à plat et de construire en ne recommençant pas les erreurs passées, d'imaginer le territoire idéal, celui capable de mettre chaque jour un peu plus en valeur nos paysages remarquables ; les seuls à même de permettre à la commune de Talloires de poursuivre avec brio son activité touristique.

Sans la beauté des paysages, sans le calme et le silence, « produits » qui deviennent de plus en plus rares et sont de plus en plus recherchés de nos jours, comment attirer de nouveaux touristes et, sans une urbanisation quantitativement maîtrisée et qualitativement parfaitement encadrée, comment pouvoir continuer à apprécier et à faire apprécier ce qui reste du charme de nos hameaux ?

Au niveau des logements, est-il réaliste, si ce n'est de vouloir montrer son implication « sociale », de permettre à certaines catégories de mieux pouvoir se loger sur la commune ? Pour les personnes âgées qui se déplacent moins et qui peuvent désirer un logement plus petit, ce peut-être le cas mais certainement pas pour les jeunes qui, sans création d'emploi sur place, sans transports en commun appropriés, auraient comme seul maigre intérêt de pouvoir seulement revenir dormir chaque soir à Talloires.

Quel avenir nos élus envisagent-ils pour Talloires ?
Le nombre de constructions nouvelles qui pourront être édifiées sur la commune du fait de ce nouveau  PLU a-t-il bien été évalué ? Les zones urbaines U gagnent 30,8 hectares soit 29% d'augmentation de surfaces où l'habitat va dominer avec au bourg, dans les hameaux (dorénavant appelés «  villages »), sur les coteaux ... des constructions nouvelles dont le CES (Coefficient d’Emprise au Sol) ne sera plus limité.
La commune de Talloires qui détenait déjà un des scores les plus élevés du département pour le nombre de permis de construire délivrés, n’aura aucun mal à battre son propre record.

Dans l'ancien POS la partie littorale du bourg était soit en zone Ut (réservée aux activités hôtelières et touristiques à partir de l'existant) soit en zone Nat (zone d'urbanisation future à vocation touristique)  ; c'est à dire en accord avec le respect de la bande des 100m telle que définie par la Loi littoral. A ce sujet, il ne semble pas inutile d'insister sur le fait que la zone Nat du précédent POS devient  Up, c'est à dire un simple secteur urbanisé sensible du point de vue du paysage ; ce qui est en total désaccord avec l'article L146-4-III du code de l'urbanisme de même qu'avec les intentions affichées au PLU d'être en conformité avec la dite Loi. Dans la foulée, ce secteur Up s'agrandit de la partie de la zone agglomérée UA du bourg de l'ancien POS comprise entre le chemin de la Ruaz et la rue André Theuriet.

Pour être complet, il semble nécessaire de détailler par ailleurs les remarques suscitées par les diverses autres pièces du dossier ; à savoir :

Le rapport de présentation (pièce n° 2) n'étant pas un document opposable, pas plus que ne l'est le PADD (pièce n° 3), toutes ces pièces ne paraissent avoir comme objet, tout au long de leurs 165 pages, que de faire passer, grâce à un habile habillage, des projets qui, une fois réalisés, risquent d'être fort éloignés des envolées lyriques les décrivant et des « croquis d'ambiance » les accompagnant.

Orientation A : poursuivre la préservation et la valorisation du patrimoine bâti historique et d'origine rurale, les traces du passé : murets, lavoirs, bassins, fontaines … , tout ceci a notre accord mais c'est contredit sur le terrain lorsqu'on constate qu'à Perroix on a laissé envahir le lavoir par des emplacements de stationnement et que rien n'a été fait à Balmettes pour obliger le promoteur, qui l'avait pourtant promis, à réimplanter le lavoir qu'il avait démoli pour créer une voie d'accès au nouvel immeuble qu'il voulait construire.

Orientation B : comme précisé dans cette orientation, alors que les objectifs du PLH ont pour échéance 2013, il n'y a donc aucune urgence à vouloir remplir dès maintenant une partie des objectifs à plus long terme de la seconde génération du PLH ; outre une clarification comptable qui s'impose quand, page119, on peut lire que la commune devrait disposer d'une trentaine de logements aidés alors que, page 120 il est indiqué un nombre de logements aidés estimé à « une quarantaine ».
On saisit difficilement le pourquoi de cette apparente frénésie de construction qui, par exemple, avec le nouveau permis de construire accordé à la Société ISL, contredit la remarque figurant dans le PLU d'offrir depuis la départementale : « de belles perspectives sur le groupement ancien du Bourg, notamment sur le secteur de l'église ». 

En ce qui concerne les constructions, demander que les volumes, les façades, les toitures s'intègrent au paysage urbain environnant du point de vue des perceptions lointaines et dominantes est un leurre si on néglige la pente des terrains concernés.
Mettre une quinzaine de constructions nouvelles en plaine, où seule la première « rangée » de maisons va venir impacter le paysage est totalement différent de ce qui peut se passer sur un sol en pente où là, visuellement, les diverses « rangées » de constructions vont s'additionner verticalement à tel point que l'impact visuel de seulement 3 rangées de maisons pourrait correspondre à celui d'un immeuble de 10 étages. En zone U il y a donc lieu, pour tous les coteaux qui ne seraient pas mis en secteur Up, de prévoir des règles spécifiques, très différentes de ce qui peut être prescrit en plaine de manière à mieux gérer les impacts paysagers aussi bien lointains que rapprochés, sans oublier de ménager des échappées visuelles pour ne pas faire disparaître à cause d'une ou deux constructions malencontreuses de magnifiques panoramas.

Orientation C : il est souhaité permettre une gestion adaptée du golf afin de garantir l'attractivité de cet équipement important pour l'économie du tourisme et des loisirs de proximité de Talloires, mais aussi du bassin annécien … or l'emplacement réservé pour le practice, qui ne satisfaisait pas la Chambre d'agriculture, a été tout simplement supprimé du nouveau PLU.

Orientation D : l'ambition affichée est de limiter la circulation automobile au bourg tout en maintenant la capacité existante en matière de stationnement pour répondre aux importants besoins durant la saison estivale.
En quelque sorte on « limite » quand il n'y a personne mais on « maintient » en période d'affluence ! Double langage avec, au Clos du Moine, comment prévoir (page 95) une quinzaine de logements plus des commerces en rez de chaussée, plus un espace d'accueil de manifestations ponctuelles, tout en maintenant la capacité existante en matière de stationnement durant la saison estivale puisqu'une partie de la capacité de stationnement sera utilisée en permanence par les occupants de ces divers logements et des surfaces commerciales et/ou de services à moins d'y envisager, comme sur le secteur des tennis, des places de stationnement en sous-sol ?
Idem page 100, l'espace mentionné « de stationnement central » sera-t-il enterré?

Que devient la faisabilité de l'orientation d'aménagement n° 4 du secteur des tennis suite au jugement du TA concernant le PC accordé en 2008 que la municipalité estimait pourtant cohérent avec les orientations d'aménagement ?
Au chapitre des transports et des déplacements (pièce n° 2) s'il est constaté que 80% des actifs  utilisent leur voiture et moins de 1% les transports en commun et 6% … à pied, aucune mesure n'est proposée en vue de respecter les impératifs du Développement Durable (pièce N°3) et donc de développer des alternatives au « toujours plus et partout en voiture ».
Si une réflexion est bien menée à l’échelle du SCOT sur les transports en commun, rien ne vient dans le  PLU agir dans le sens d'une mise en œuvre rapide (et non « à terme », formule trop souvent utilisée) de transports en commun attractifs, alors que la majorité du trafic de la RD 909a provient du transit empruntant notre rive pour cause de saturation de la rive Ouest.

Même si cela pouvait simplifier la circulation au bourg (ce qui est loin d'être démontré) on ne peut décemment retenir la proposition (page 103) d'élargissement du vieux pont en amont du chemin de la Colombière. Sa largeur, tout comme celle de l’entre murs de la rue en prolongement de 3mètres, ainsi que le chemin de la Colombière sur 4 mètres, permettent largement le quart de couronne d’inscription en courbe de la plus « grande » des voitures circulant en France ! Il serait donc mal venu de ne pas respecter, sans justification objective, l’un des rares patrimoines de Talloires resté intact !

En conclusion, ceux qui aiment vraiment Talloires, qui souhaitent ardemment que la commune se développe avec raison, sans perdre de son charme ni de son authenticité, s'ils reconnaissent quelques éléments positifs dans cette nouvelle version du PLU, ne peuvent comme nous que ressentir une profonde frustration eu égard à ce qui aurait pu être ; moyennant quoi il n'est pas envisageable de donner un avis totalement favorable à ce PLU ; un PLU qui aurait mérité plus d'ambition, plus d'imagination de la part de ses rédacteurs afin de transcender les contraintes administratives qui conduisent à banaliser par trop le potentiel de notre commune au lieu de le sublimer.
A ce rythme là, les questions qui se posent sont désormais très simples : quel avenir pour le vrai Talloires, celui de sa renommée, et que souhaitent vraiment les Talloiriens … à défaut de décider ?


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