18 juin 2012

COMPTE RENDU du CA du 1er JUIN 2012


En début de séance, après relecture, les administrateurs approuvent le procès verbal de la précédente réunion du Conseil d'administration qui s'était tenue le 9 avril dernier.

Ordre du Jour :
I.     Lac en partage. Courrier au nouveau Secrétaire Général de la Préfecture.
II.  Réponse à une conseillère générale au sujet de la piste cyclable.
III.  Conseils aux particuliers.
IV.  Consultation du PLU.
V.    Poursuite de la remise en état de la croix du Thoron.
VI.  Permis de construire préoccupant. Mandat à donner au Président en cas de recours.
VII. Préparation de l'Assemblée générale. Communication.

I.- Lac en partage. Lettre à la Préfecture.
Suite aux entretiens de l'an dernier avec le Secrétaire Général de la Préfecture, Monsieur Jean-François RAFFY, il est décidé de présenter une nouvelle demande de rendez-vous afin d'exposer au nouveau Secrétaire Général, Monsieur Christophe NOËL DU PAYRAT, la situation de la pratique du Wake surf au lac d’Annecy ainsi que, après validation des points 2 et 5 de nos 6 propositions l'an dernier, essayer d'obtenir, en coopération avec le SILA et son Président Pierre BRUYERE, via la Commission Lac & Prospective - Collège des Usagers, que les points 4 et 6 puissent faire l'objet d'arrêtés complémentaires dès le début de cette saison 2012.
Les grandes lignes de cette demande sont arrêtées et notre lettre sera déposée à la Préfecture dès le lundi 4 juin.

II.- Piste cyclable. Réponse à une Conseillère Régionale.
On nous avait signalé, ce dont nous n'étions pas au courant, que l'ADEPT était citée dans le blog d'un parti politique : Europe Ecologie - Les Verts, dans un article intitulé : « Aménagements cyclistes de la montée du Thoron ». Y figurait en effet : « Monsieur Thierry Billet pourrait utilement relire son article de blog du 28 décembre 2009 citant les propositions d’alternatives de l’ADEPT en particulier concernant l’aménagement de la montée de Talloires ».
Il nous a semblé nécessaire de faire une petite mise au point partant du fait qu'il est peut être un peu tard pour prendre en considération, du fait de la proximité d'élections législatives, des propositions que nous avions formulées depuis cinq ans déjà.

Nos propositions avaient été développées en réalité dès novembre 2007, présentées aux maires de Talloires et de Menthon, à un adjoint de Veyrier du Lac et au responsable de la DDE en charge du projet, puis mises en ligne sur notre blog et jointes au document de l'enquête publique de 2008.
Nous avons précisé, à cette Conseillère Régionale, qu'ainsi qu'elle le souligne, notre but était bien de voir se développer une véritable voie verte offerte aux touristes et aux familles mais que nos propositions d'alternatives, intelligentes et peu coûteuses, avaient suscité à l'origine très peu de réactions, de quelque bord que ce soit : celle de Monsieur Billet d'abord, fin 2009, et en dernier la sienne qui n'est … que la 3ème dont nous ayons eu connaissance !
Nous avons parfaitement compris à l'époque que les objectifs de nos élus ne correspondaient pas aux nôtres et qu'une bande cyclable en bordure de route permettait de résoudre d'autres problèmes que ceux des touristes qui souhaitaient pouvoir circuler à bicyclette, ou monter à pied avec leurs enfants, en toute tranquillité et sécurité.
Le bouclage cyclable du lac sera donc surtout destiné aux cyclo-sportifs au détriment des autres utilisateurs, contrairement à ce qui est mentionné dans les documents du SILA et les publicités à disposition dans les offices de tourisme et ce, sans la moindre prise en compte de nos propositions d'un tracé à la pente plus douce qui, éloignant par ailleurs les cyclistes des particules émises par les moteurs diesel vient - selon l'avis de l'OMS qui classe les échappements des moteurs diesel comme cancérigènes avérés - renforcer notre avis de non pertinence d'une piste cyclable réalisée, dans la montée du Thoron, en bordure de route.

III.- Rôle de conseil de l'association.
L’ADEPT a été sollicitée pour appuyer le recours d'un particulier au sujet de la réhabilitation d'une maison voisine de la sienne pour laquelle diverses règles du PLU ne lui paraissaient pas respectées.
Il importe de rappeler que l'objet principal de l'association est avant tout d'agir pour défendre Talloires, son patrimoine, son environnement et qu'à ce titre elle n’est portée à intervenir qu’en cas de problèmes “majeurs” tels que non respect des coupures vertes, PLU, constructions nouvelles qui, de par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou leur aspect extérieur seraient de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales et, si tel était le cas, d'ester en justice.

Nos statuts stipulent également la possibilité de conseiller nos membres en cas d'atteinte ou de menace à leur environnement ce qui n'est pas le cas de simples écarts de dimensions de lucarnes ou de débords de toitures. Il est toutefois envisagé d'ouvrir un registre dans lequel pourraient être recueillis les réclamations et mécontentements divers afin d'alimenter une réflexion collective à partir de laquelle ces anomalies constatées pourraient être relayées vers la Mairie.

 IV.- Consultation du PLU.
L'examen des divers dossiers se poursuit. La première impression qui se dégage est un certain manque d'imagination avec, au lieu d'essayer de prendre en compte les critiques de la précédente mouture, une tendance à esquiver plutôt qu'à chercher des réponses aux problèmes soulevés.
L'objectif recherché semble être une densification et une banalisation à tout-va. A ce rythme, Talloires va perdre tout son charme, toute sa personnalité. Pourquoi tant de constructions sans création connexe d'emplois sur place, ce qui risque d'augmenter le nombre de « pendulaires » ?
Le calendrier prévu pour faire circuler le projet de PLU, que nous avons en communication pour avis, est modifié comme suit : Dorothée étudiera les dossiers jusqu’au 10 juin, Fabienne jusqu’au 21, Edmond jusqu’au 29, puis Jacques jusqu’au 4 juillet et enfin François jusqu’au 14 juillet.
Lors du Conseil d'Administration du 14 juillet, chacun fera part de ses remarques et observations et l’ADEPT en fera la synthèse qui sera transmise la semaine suivante à la Mairie.

V.- Poursuite de la remise en état de la Croix du Thoron.
Le lycée technique privé ECA accepte de se charger bénévolement, à partir du mois d’octobre, de  la réalisation de la croix. Le professeur de menuiserie Yves Bro nous conseillera et supervisera le travail de ses élèves. Nous commanderons du mélèze, ou du chêne éventuellement plus résistant, chez Barrachin à Thônes. Pour la liaison avec la pierre des renforts en fer forgé sur les 4 faces du fût seront, si besoin, réalisées par les élèves de la section métallerie de ce lycée technique.
Des contacts ont été pris avec le propriétaire de l’emplacement où la croix sera réimplantée.
Cette personne envisagerait de céder une partie plus large que le socle initial afin de mettre, autour de la croix, quelques bancs bien venus pour permettre aux cyclistes amateurs de reprendre leur souffle et de se rafraîchir au bassin situé juste à côté. Sans doute faudra-t-il aussi que la parcelle en question fasse l'objet d’un acte authentique de donation à la commune.

VI.- Permis de construire préoccupant. Mandat à donner au Président en cas de recours.
Jacques Comte informe les administrateurs d’un permis de construire, accordé le 24 avril dernier, pour la construction d’un immeuble de 16 appartements sur l’emplacement de l'ancienne maison LACOUR. Cette réalisation de 12 mètres de haut, que la publicité du promoteur présente comme une résidence composée de 2 bâtiments formera en réalité, le long du CD 909 A, une barre continue de 48 mètres de long, sans la moindre échappée visuelle à même d'offrir un espace de respiration vers le lac entre ces 2 bâtiments accolés l'un à l'autre sans le moindre espace.

Les administrateurs souhaitent avoir davantage de précisions et demandent à Jacques Comte de leur adresser tous compléments d’informations. Jacques indique qu’il se rendra à la Mairie dès lundi 4 juin et qu’il fera parvenir par mail aux administrateurs les renseignements obtenus.
En fonction de la nature exacte du projet qui sera communiqué alors et par suite de l’impact de cette réalisation, située en entrée de ville, dans un secteur avec une qualité paysagère et environnementale sensibles, les administrateurs, qui n'ont pas tous la possibilité de se réunir dans les prochaines semaines, décident de donner par anticipation mandat au Président afin de déposer un recours gracieux contre ce permis de construire s’il apparaissait, à l'examen des documents reçus, que ce projet soit de nature à porter atteinte au caractère ou à la qualité des lieux.

Les administrateurs s’engagent à faire connaître par internet leur position, quant à l’envoi éventuel d'un tel recours gracieux, au plus tard pour lundi 11 juin de manière à pouvoir le faire parvenir au Maire de Talloires, avec copie au promoteur, avant expiration du délai légal de 2 mois ; soit avant le 24 juin.

VII.- Préparation Assemblée générale. Communication.
Une ébauche de programme a été présentée. En particulier nous avons accepté avec enthousiasme la proposition d'un de nos adhérents de nous faire bénéficier de son expérience en tant que président du CETEF de Haute Normandie (Centre d'Etude Technique et Economique Forestière qui travaille sur la technique et la prise en compte du changement climatique), de sa présence au bureau de l'Union Régionale des 5 départements normands, au FOGEFOR (organisme de formation des forestiers), au Comité de Direction de l'IDF (Institut pour le Développement Forestier) et à diverses autres commissions. Il préside aussi le Comité de Sélection des entreprises de FORINVEST Business Angels et il est membre du Conseil d'Orientation Scientifique et Technique du Centre National de la Propriété Forestière.

Il nous livrera ses réflexions sur la sylviculture de montagne telles que :
- Fait-on tout ce qu'il faudrait pour éradiquer les arbres malades (bostryche), comme cela se fait en Suisse Romande ?
- Quelle réflexion engager face au changement climatique ; par exemple, faut-il encore planter de l'épicéa commun, comme à Planfait ?
- Ne faut-il pas aller vers le traitement irrégulier, très pratiqué en Franche-Comté, qui est un "must" d'un point de vue paysager et qui évite les dégâts que l'on peut constater chez nous ?
Dans le cadre de la commission "traitement irrégulier", notre adhérent a participé à des réunions en Lorraine, Champagne, Franche Comté et, à l'automne dernier, dans le Vercors. Il a pu constater que l'ONF, gestionnaire référent des forêts communales, peut parfaitement prendre en compte la volonté des élus lorsque ceux-ci expriment clairement ce qu'ils veulent, ce qui n'est pas toujours le cas !

En préalable à cette Assemblée générale nous aurons aussi à mettre au point notre communication :
-   article dans Les Nouvelles de Talloires - numéro 194 - à paraître début août,
-   invitation-programme de l'Assemblée générale annuelle, à distribuer dans les boîtes aux lettres et à déposer chez les commerçants.

Nous souhaitons aussi renforcer les échanges et notre collaboration avec les associations du tour du lac.

Prochaines réunions :
- samedi 14 juillet chez Fabienne à 9h.
- samedi 21 juillet chez Dorothée à 9h (préparation Assemblée générale).
Nota : la date de l’AG a été reportée au 11 août au lieu du 4 tel qu'initialement prévu.

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