Re: Demande de précisions concernant votre éditorial dans les NT de Juin Juillet 2010.

Monsieur le Président,

Je vous confirme que l'ADEPT n'était pas ma "cible" dans l'éditorial des nouvelles de TALLOIRES et je vous assure que j'ai trouvé notre coopération intéressante et fructueuse. Peut-être à l'exception du projet MGM pour lequel je crois que le premier projet aurait eu un effet très profitable pour l'économie de TALLOIRES et vous avez contribué à le bloquer; mais je dois reconnaitre que le deuxième projet, très moderne et, à mon avis peu compatible avec le paysage de TALLOIRES, aurait au aussi un effet favorable sur le plan économique s'il n'avait pas été bloqué par la commission d'urbanisme et moi même. Nous avons eu l'occasion d'échanger sur le sujet de manière intelligente même si nos positions ne se sont pas rapprochées. Vous savez cependant que d'autres associations agréées elles (et ce sont elles qui étaient ciblées), auraient attaqué les 2 projets. Je vous redis la volonté de la municipalité de faire en sorte que le village reste le plus intact et typique mais je redis aussi qu'une stérilisation de notre village aurait des conséquences irrémédiables sur le coût du foncier et donc sur le type de population qui pourrait y vivre.Nous ne partageons pas toujours les même idées mais la démocratie c'est aussi savoir écouter et bien sur décider. Je souhaite que les élus puissent encore décider. Ce que je regrette c'est le dévoiement de la démocratie par quelques uns qui, souvent pour protéger des intérêts particuliers, attaquent systématiquement les décisions des élus en matière d'urbanisme. Il est dommage que certains n'adhèrent à des associations que lorsque leurs voisins veulent construire...
Mon propos était juste de dire: il est trop facile de bloquer les projets par des actions judiciaires lorsque les élus ne nous obéissent pas à nous minorité qui détenons la vérité.

Souhaitant que notre travail en commun ne souffre pas de cette phrase qui ne
vous visait pas, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de mes sentiments amicaux.

Jean FAVROT